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Torchon d'antan métis à liteaux rouge garance

BEAU Torchon ancien d’office revisité à liteaux rouges Garance - Tissu métis - Teinture artisanale VERT CELADON, VERT PRAIRIE, VERT FORET, EMERAUDE, GRIS BLEUTE

Emballé dans un pochon confectionné dans du tissu ancien pour l'achat de 2 torchons

Dimensions environ 52x70cm 

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14,00 €

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VILLA FARESE sélectionne pour vous du beau linge d'antan. Lavé, teint et repassé avec soin.

Torchon d’office, tissu ancien pour illuminer et décorer votre cuisine

Un peu d'histoire sur le rouge Garance (source Wikipédia encyclopédie libre)

La couleur garance est celle d'une teinture rouge, extraite de la garance des teinturiers, une plante de la famille des rubiacées« La nuance des laques de garance naturelle, c'est-à-dire non calcinée, varie depuis le rose pâle jusqu'au rouge-sang intense ; les unes sont plus pourprées que les autres, suivant le mode de fabrication et la qualité des racines de garance employées1. » L'alizarine, principale substance colorante de la plante, a été synthétisée industriellement à la fin du xixe siècle. Produite en quantité, elle a fait fortement chuter les coûts et conduit à la disparition de la culture de la plante en France.

C'était la teinture des pantalons et képis d'uniformes de l'infanterie métropolitaine de l'armée française jusqu'au début de la Première Guerre mondiale. C'est surtout cette couleur, remplacée en 1914 par un bleu gris pâle moins visible, qu'on associe en France au mot garance.

Certains des manteaux rouges de l'armée britannique du xviie siècle au xixe siècle ont été aussi teints à la garance ; les officiers avaient des tenues écarlates teintes à la cochenille, bien plus coûteuse.

Teinture

Connue des Grecs et des Romains dans l'Antiquité, la garance tire son nom français de sa couleur. Varantia signifiant rouge vrai ou vraie couleur a donné garance. Au xiie siècle, on vendait à la foire de Saint-Denis, près de Paris, des racines de garance et des tissus teints avec elle. Au xiie siècle, ces tissus, étaient vendus jusqu'en Italie sous le nom des villes d'origine, comme écarlate de Caen et d'Ypres en Flandre. Vers le milieu du xvie siècle, les Flamands et les Hollandais devinrent les seuls producteurs, jusqu'à l'introduction de la plante dans plusieurs autres pays d'Europe, en Alsace et en Avignon au xviiie siècle, tandis que la teinture d'Orient acquérait la plus grande réputation. La racine de garance brute se vendait sous le nom d'alizari6.

En 1823, Kuhlmann isola le produit colorant dans la racine de la plante ; en 1835, Robiquet et Colin obtinrent ce produit à partir de la teinture et le nommèrent alizarine ; en 1868 Graebe et Liebermann en réussirent la synthèse. L'alizarine est répertoriée au Colour Index sous le numéro PR83. La production industrielle de l'alizarine provoqua l'effondrement de la culture de la garance(PRV2p. 342). « En 1872, les planteurs français produisent encore 23 000 tonnes de garance, soit plus de la moitié de la production mondiale. En 1878, ils en produisent à peine 500 tonnes, alors que la production d'alizarine de synthèse équivaut déjà à 30 000 tonnes de garance7 ».

La laque d'alizarine est la version synthétique de la laque de garance. Même réputée peu permanente, elle figure encore au catalogue des marchands de couleurs pour artistes8. Des substituts (imitations) sont produits à partir de pigments de synthèse (PR171, PR177, PR179, PR187, PR264), plus solides, et dénommés variablement laque de garance (rose, foncé, cramoisie), rouge/rose de garancealizarine cramoisie/cramoisi d'alizarine ou encore garance d'alizarine. On trouve ainsi des Laque de garance rose dorée et Garance brune9.

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